Les élections qui devaient se tenir le 14 février auront lieu le 30 mai en raison de la crise sanitaire.
Sans président depuis la destitution de Quim Torra le 29 septembre dernier, la Catalogne était censée renouveler son gouvernement le 14 février prochain, lors du scrutin législatif catalan. Cette date est entourée par le rouge du pic de la 3e vague de Covid-19 selon un rapport scientifique commandé par le gouvernement catalan.
Par conséquent,le gouvernement avec le concours des différents partis politiques a choisit de déplacer le scrutin au 30 mai prochain. Un scénario qui s’est produit l’an dernier en Galice et au Pays Basque en raison de la situation sanitaire. Le contexte est cependant plus compliqué en Catalogne, en l’absence d’un président à la tête du gouvernement. Repousser les élections, c’est rallonger aussi la période de vacance de la présidence catalane.
Recours du parti socialiste
En hausse dans les sondages avec le parachutage du ministre de la Santè, Salvador Illa, les socialistes ont tenté -sans succès- que les élections aient lieu vers le 15 mars. Le parti socialiste, avec la complicité du gouvernement espagnol, pourrait tenter de forcer la tenue d’élections avant le 30 mai en saisissant le conseil constitutionnel pour contester la décision de la Generalitat. L’extrême-droite de Vox a annoncé soutenir le recours des socialistes.
Le vice-président de la Catalogne, Pere Aragones continuera de diriger le gouvernement par intérim jusqu’aux élections.