L’hôtel Arts rachète le bord de mer de Barcelone

L’entreprise Hotel Vila Olímpica SA, qui gère l’hôtel Arts de Barcelone, a racheté l’ensemble du front de mer de la ville pour 78 millions d’euros.

Propriété exclusive de la mairie de Barcelone, qui en avait la concession depuis 30 ans, le bord de mer barcelonais est passé cette semaine aux mains du groupe hôtelier suite à la mise aux enchères des différents locaux commerciaux. L’hôtel Arts est donc désormais propriétaire des murs du Casino, du Pacha, du Catwalk, des restaurants Moncho’s, de la boutique Tous, du McDonald’s de la Ronda Litoral, de la station essence Repsol ainsi que de 532 places de parking. Durant les enchères, le prix de base a été multiplié par deux pour certains lots comme les restaurants Moncho’s ou la discothèque le Pacha.

Les locataires des différents établissements, qui ont la priorité dans la vente, peuvent encore contester et réclamer l’achat, mais les experts estiment que de telles opérations sont improbables vu le contexte économique. Ils pourraient toutefois tenter de faire annuler l’enchère qui comporterait plusieurs irrégularités.

Une marina de luxe

Selon plusieurs spécialistes, le groupe hôtelier a pour projet la construction d’une marina haut-de-gamme avec une extension du casino.  L’opération fait grincer des dents les habitants du quartier, qui dénoncent une nouvelle opération spéculative, et un projet uniquement destiné aux touristes.

La mairie n’a pas inclus à l’enchère certains établissements emblématiques des plages de Barcelone, qui se verront renouveler la concession cinq ans de plus : le Shoko, le Carpe Diem, l’Aigua et l’Ice Bar. L’Opium, lui, est renouvelé pour deux ans supplémentaires. Les 20 locaux commerciaux en bas de la Torre Mapfre n’ont pas non plus été cédés, tandis que les chiringuitos de la plage de Bogatell passeront en concession municipale.

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