La Costa Brava pousse un ouf de soulagement. Le président de l’Office du tourisme de la zone, Miquel Noguer, estime que la Costa Brava a réussi à sauver les meubles.
Miquel Noguer, malgré des chiffres moins dramatiques que prévu, se désole d’avoir assisté à « la pire saison touristique de l’histoire » de cette zone qui s’étend de la frontière française jusqu’à la commune de Blanes.
La baisse du taux d’occupation des logements touristiques a été de 27%. Dans le détail, les hôtels affichent la plus lourde baisse avec 47,6% par rapport à l’année dernière, suivis des campings avec 38,6%, puis des appartements avec 36%. Le tourisme rural est celui qui résiste le mieux avec une baisse de 18%.
Selon l’Institut national de la statistique (INE), la Costa Brava s’est hissée à la place de deuxième destination touristique en nombre de voyageurs en Espagne. Devant les îles Canaries et la Costa Blanca mais derrière les îles Baléares. Les séjours courts de type week-ends et les réservations de dernière minute ont sauvé la saison.
La Costa Brava sauvée par le tourisme intérieur
Selon les chiffres fournis par l’Office de tourisme, la zone de Gérone a accueilli entre juillet et août 1,7 million de visiteurs soit 700.000 de moins que l’an dernier.
Concernant les profils des visiteurs, plus de 80% étaient des familles, suivies par des couples. Plus de la moitié des vacanciers (57,5%) résident habituellement en Catalogne. Les Français ont représenté 15% de la masse touristique, les Néerlandais 7% et les Belges 2,2%.
Dans les terres, le marché catalan représente 92,6% des visiteurs estivaux. Les touristes étrangers ont été pratiquement inexistants, notamment en raison de la baisse de 88% des vols de l’aéroport de Gérone.
Concernant les prévisions de la saison automne-hiver, 60% des logements touristiques resteront ouverts.