Lundi 14 septembre est une date noire à Barcelone, marquée par un nouveau record de pollution.
Barcelone retrouve ses niveaux de dioxyde d’azote (NO2) d’avant la crise du Covid-19. Le confinement avait permis une quasi-disparition de la pollution. Les différentes phases de déconfinement avaient permis de limiter la mauvaise qualité de l’air. Selon les données du réseau de surveillance de la pollution atmosphérique du gouvernement catalan, les quartiers les plus touchés sont Gràcia et Sant Gervasi, précisément la place de Gal·la Placídia à la frontière entre les deux, et l’Eixample avec l’avenue de Roma.
Des taux élevés
À la station Gràcia – Sant Gervasi, la moyenne journalière est de 67,2 µg / m³. Un chiffre qui n’avait pas été observé à Barcelone depuis le 12 mars, juste avant le début de la pandémie. Il en va de même pour l’Eixample, où la moyenne quotidienne moyenne de 65,9 µg / m³ n’avait pas été enregistrée sur l’ensemble de la crise du coronavirus.
Poblenou, Sants et Vall d’Hebron sont moins impactés, mais ne présentent pas une bonne qualité de l’air. A Sants, la moyenne de 53,6 µg / m³, Poblenou 43,2 µg / m³ et Vall d’Hebron de 41,3 µg / m³.
A titre de comparaison, pendant le confinement le taux du dioxyde d’azote avait chuté à 9 / m³.