La Guàrdia Urbana, la police municipale de Barcelone, ouvre une enquête contre l’Opium pour déterminer si la discothèque a enfreint le décret de déconfinement en organisant une fête à l’intérieur de l’établissement hier soir.
Barcelone se trouve actuellement en phase 2 du plan de déconfinement. Les discothèques et les bars nocturnes ne peuvent pas ouvrir avant la prochaine étape : la phase 3. Grâce à sa licence de restauration, l’Opium a pu ouvrir dès la phase 1 pour servir des repas sur sa terrasse et depuis hier à l’intérieur de l’établissement.
La discothèque ne peut donc proposer que ses services de restauration et en aucun cas organiser des soirées festives musicales. Lors d’un contrôle hier soir, des agents de la Guardia Urbana ont constaté qu’il y avait des personnes qui dansaient dans l’établissement du village olympique et ont ouvert une procédure administrative pouvant déboucher sur une sanction.
L’Opium nie les faits
Le syndicat du monde de la nuit barcelonaise, le FECASARM, a rapidement volé au secours de l’Opium pour dénoncer dans un communiqué « l’arbitraire décision et l’insécurité juridique dans lesquelles doivent évoluer les établissements nocturnes ». Selon le syndicat, l’Opium a reçu ses clients avec des « tables, des chaises et une musique d’ambiance » et dément que quiconque ait dansé hier soir dans la boite.
Ce n’est pas la première fois que l’Opium se retrouve dans l’œil du cyclone: le 30 mai, la discothèque a organisé une fête à laquelle participaient des dizaines de personnes qui ne respectaient pas les conditions de sécurité (masques, distances).
Par ailleurs, les boites de Barcelone pourront rouvrir en phase 3, probablement le 22 juin, mais avec l’interdiction d’utiliser la piste de danse.
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