Soirée électorale en Espagne pour les législatives nationales. Suivez notre direct avec les premières tendances, résultats, analyses.
02h25 : Ce direct s’achève, merci de l’avoir suivi et bonne nuit à Barcelone.
02h24 : La percée historique de l’extrême-droite en Espagne, notre article à lire en cliquant ici.
02h21 : Passage en revue des gagnants et des perdants de l’élection législative, notre article à lire en cliquant ici.
00h53 : Le vote des partis indépendantistes aux élections legislatives espagnoles ne cesse de monter. 2008: 8,01% // 2011: 7,07% //2015: 31,07% // 2016: 32,08% // 2019 (avril): 39,43% // 2019 (nov): 42,59%
23h17 : Résultats définitifs : l’Espagne est bloquée politiquement. Lire notre analyse en cliquant ici.
23h04: Les indépendantistes catalans n’arrivent pas à percer le plafond de verre des 50%. Les 3 partis indépendantistes cumulent 42.63 % des voix. C’est cependant une progression en comparaison avec les legislatives d’avril oú l’indépendantisme réalisait 39.43 %.
23h00 : Résultats définitifs des élections legislatives espagnoles.
PSOE (socialiste, centre-gauche) 120 parlementaires / – 3 par rapport à avril / 28,05% des voix
PARTIDO POPULAR (centre-droit) 87 parlementaires / +12 par rapport à avril / 20,80 % des voix
VOX (extrême-droite) 52 parlementaires / +28 par rapport à avril / 15,11% des voix
PODEMOS (gauche radicale) 35 parlementaires / -5 par rapport à avril / 12,82% des voix
CIUDADANOS (centre-droit) 10 parlementaires / – 47 par rapport à avril / 6,79% des voix
ERC (gauche independantiste) 13 parlementaires / – 2 par rapport à avril / 22,56% des voix (en Catalogne)
JUNTS x CATALUNYA (droite independantiste) 8 parlementaires / + 1 par rapport à avril / 13,71% des voix (en Catalogne)
LA CUP (extrême-gauche independantiste) 2 parlementaires / + 2 par rapport à avril / 6,33% des voix (en Catalogne)
PNV (régionalistes basques) 7 parlementaires / +1 par rapport à avril
BILDU : (extrême-gauche indépendantiste basque) 5 parlementaires / +1 par rapport à avril
COALITION CANARIA (régionaliste Canaries) 2
DIVERS GAUCHE : 8
TOTAL DE BLOCS
BLOC DE GAUCHE : 163
BLOC DE DROITE : 150
INDÉPENDANTISTES : 23
DIVERS : 14
22h30 : La gauche indépendantiste (ERC) arrive en tête ce soir en Catalogne.
22h06 : Marine Le Pen félicite Vox en Espagne pour son résultat électoral.
Le mouvement @vox_es réalise ce soir une progression fulgurante à l’occasion des élections législatives en #Espagne.
Bravo à son dirigeant @Santi_ABASCAL pour son impressionnant travail d’opposition, qui porte déjà ses fruits après seulement quelques années ! MLP pic.twitter.com/4zO2MzaV4Q
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) November 10, 2019
21h48 : Une soirée électorale qui se déroule sous un lourd dispositif policier dans les rues de Barcelone.
21h27 : Ambiance détendue au siège électoral du parti de Puigdemont. A chaque scrutin, le parti est très mal valorisé dans les sondages et finit toujours par sauver les meubles au moment des résultats. Junts Per Catalunya enverrait entre 6 et 7 parlementaires à Madrid.
21h23 : Les ministres de la gauche indépendantistes attendent les résultats définitifs à la estació del nord de Barcelone. Les prochaines élections catalanes sont dans toutes les têtes. Les élections parlementaires catalanes pourraient avoir lieu au premier semestre 2020, l’actuel président Quim Torra pourrait être destitué de sa fonction par la justice. Un procès attend Torra en fin d’année pour avoir désobéi à la commission électorale en refusant de retirer les rubans jaunes, symboles en faveur de la libération des prisonniers catalans, de la façade de la Generalitat.
20h58 : Le président de la Catalogne, Quim Torra arrive au siège de Junts Per Catalunya, hotel Catalonia de Barcelone. Il rejoint un bureau privé pour s’entretenir avec l’ancien président Artur Mas. (photo Mireia Comas)
20h49 : La journée électorale s’est déroulée sans incident notable. Les manifestations indépendantistes hier ont été très peu suivies, malgré des tensions avec la police en fin d’après-midi à Barcelone. Des sources proches des Mossos d’Esquadra ont confiées à Equinox que ce week-end était un baromètre, si samedi et dimanche étaient calmes, il est possible que le mouvement protestataire se soit essoufflé. Il faut cependant rester prudent : lundi, mardi et mercredi, l’organisation Tsunami Democratic a annoncé trois jours d’actions sociales sans donner plus de détail.
20h46: La carrière politique d’Albert Rivera semble prendre fin ce soir. Les barons de Ciudadanos demandent son remplacement à la tête du parti par Ines Arrimadas, l’ancienne cheffe de l’opposition au parlement de Catalogne.
20h40 : Le parti de Carles Puigdemont avait prévu de limoger le ministre de l’intérieur catalan si le score de ce soir était trop mauvais. La frange dure de Junts Per Catalunya peste contre les charges policières de la police catalane pendant les emeutes indépendantistes et estime que Miquel Buch peut faire perdre beaucoup de voix lors de cette législative. Si le parti obtient finalement 7 sièges, la tête du ministre sera peut-être sauvée.
20h33 : Une nouvelle estimation plus affinée sera connue vers 21h.
20h20 : Avec entre 22 et 25 sièges, le score de l’indépendantisme catalan est bon. La gauche indépendantiste espère arriver en tête devant les socialistes, les deux partis sont à egalité, il faudra attendre 21h pour une nouvelle estimation. Le parti de Carles Puigdemont sauve les meubles avec 6/7 sièges et l’extrême-gauche de la Cup fait son entrée au parlement espagnol avec une poignée de 4 élus.
20h12 : Malgré son arrivée en tête le premier ministre socialiste perd doublement son pari. Son score baisse par rapport à avril. Le PSOE avait 123 sièges et maintenant entre 114 et 119. Pedro Sanchez n’a toujours pas de majorité pour gouverner à moins de pactiser avec la droite ou les indépendantistes catalans. Deux options qui ne réjouissent évidement pas le premier ministre. Les militants socialistes au siège du parti à Barcelone sont atterrés : en raison du score de leur mouvement et pour la percée de l’extrême-droite.
20h10 : Le parti parrainé par Emmanuel Macron, le mouvement frère politique d’En Marche boit complètement la tasse. Ciudadanos passe de 57 parlementaires à 15.
20h09 : La percée de l’extrême-droite avec près de 60 élus est une première dans l’histoire de la démocratie espagnole.
20h05 : La majorité absolue pour former un gouvernement est de 176 sièges. Selon le sondage sorti des urnes, le bloc de gauche est estimé entre 147 et 156 sièges. Le bloc de droite est compris entre 157 et 166 sièges. Les deux seules possibilités pour former un gouvernement sont un bloc de gauche avec les indépendantistes catalans ou une grande coalition droite-gauche.
20h00 : SONDAGE A LA SORTIE DES URNES
PSOE (socialiste, centre-gauche) 114 – 119
PARTIDO POPULAR (centre-droit) 85 – 90
VOX (extrême-droite) 56 – 59
PODEMOS (gauche radicale) 30 – 34
CIUDADANOS (centre-droit) 14 – 15
ERC (gauche independantiste) 13 – 14
JUNTS PER CATALUNYA (droite independantiste) 6 – 7
LA CUP (extrême-gauche independantiste) 3 -4
19h51 : Nos journalistes sont présents dans les principaux sièges des candidats. Au Parti Socialiste dans son siège de Poblenou, à Estacio de Norte au QG des indépendantistes de gauche (ERC), à l’hotel Catalonia QG du parti de Carles Puigdemont, au siège de Ciudadanos de la Carrer Balmes, au siège du parti d’Ada Colau carrer Marina, à l’hôtel Hilton Diagonal QG de Vox et au siège de la Cup, Carrer Casp. A 20h premières estimations, analyses des rapports de force et réactions.
19h44 : Les premières tendances seront connues à 20h avec deux sondages sortis des urnes. Des chiffres qui s’affineront vers 22h avec le dépouillement des urnes.
19h43 : Comme le fait régulièrement en France le Rassemblement National, Vox a mis son veto pour qu’un certain nombre de médias ne puissent pas être accrédités pour suivre la soirée électorale au siège du parti d’extrême-droite. C’est le cas de eldiario.es, El País, la Cadena SER et Huffington Post, tous de gauche ou centre-gauche.
19h31 : Les indépendantistes de droite, comme ils le font depuis 2017, partagent leur soirée électorale entre l’hôtel Catalonia de la plaça Catalunya de Barcelone et Bruxelles où réside Carles Puigdemont.
19h29 : Le vice-président catalan, l’indépendantiste Pere Aragones, arrive au QG de la gauche républicaine catalane à Estació del Norte à Barcelone.
Arriba @perearagones a l’Estació del Nord on @Esquerra_ERC fa seguiment de la nit electoral #10NCatradio pic.twitter.com/q3iDjlOfRj
— Núria Oriol (@Nurioriol) November 10, 2019
19h23 : La candidate de Ciudadanos à Barcelone Ines Arrimadas est déjà repartie de la capitale catalane, pour suivre la soirée électorale au siège du mouvement à Madrid.
19h16 : Au siège de Vox (hôtel Hilton de Barcelone) beaucoup de journalistes et peu de militants.
19h15 : Une élection en Espagne : comment ça fonctionne ? Le système électoral espagnol est complexe. En France, par exemple, les majorités sont claires. Le président de la République est élu au suffrage universel direct dans un système à deux tours. Les élections législatives ne contredisent jamais le scrutin présidentiel et offrent une majorité parlementaire absolue au chef de l’État. En Espagne, qui est une monarchie, on ne vote pas pour le président de la République, puisque le chef de l’État est un roi. On vote pour le Premier ministre qui est le chef du gouvernement et qui possède les compétences d’un président français. Il n’est pas élu au suffrage direct. Les Espagnols votent pour des députés, dont les sièges sont distribués de manière proportionnelle aux résultats obtenus dans les urnes. Les 350 parlementaires votent ensuite pour investir un président. C’est ici qu’il faut dégager une majorité et que les combines d’arrière-boutiques électorales commencent. C’est le manque d’accord entre les différentes formations de gauche (socialiste et Podemos) après les legislatives d’avril qui a conduit à cette nouvelle élection aujourd’hui.
18h57 : A une heure des premières estimations, le bar est déjà prêt au siège de la Cup. La formation indépendantiste d’extrême-gauche participe pour la première fois de son histoire à une élection espagnole. « Ce fut une décision difficile à prendre » confie à Equinox, le député Carles Riera.
18h45 : Le dernier sondage réalisé hier offre l’image d’un parlement éclaté politiquement. Les socialistes arriveraient en tête dans une fourchette de 116 à 122 députés. C’est moins que les 123 que possédait en avril, le premier ministre Pedro Sanchez. Le socialiste rêve d’un nombre de parlementaires s’élevant à 140, un chiffre qui n’est apparu dans aucun sondage durant la campagne. La droite du Partido Popular (cousin des Républicains) ressusciterait avec un nombre de députés compris entre 83 et 88. Si les sondages se confirment, Voix arriverait en troisième place dans une fourchette de 47 à 53 élus. Une telle percée de l’extrême-droite serait une première dans l’Espagne démocratique. L’extrême-gauche de Podemos se stabiliserait entre 39 et 44 sièges. Ciudadanos serait en voie d’extinction avec un mini groupe situé entre 14 et 18 sièges. Les indépendantistes oscilleraient entre 21 et 24 sièges. La seconde hypothèse serait une victoire des nationalistes catalans car ils dépasseraient les 50% des suffrages exprimés en Catalogne. Les premières tendances beaucoup plus précises seront connues à 20h avec deux sondages sortis des urnes. Des chiffres qui s’affineront encore plus vers 22h avec le dépouillement des urnes.
18h27 : Nos journalistes ce soir seront présents dès 19h dans les principaux sièges des candidats. Au Parti Socialiste dans son siège de Poblenou, à Estacio de Norte au QG des indépendantistes de gauche (ERC), à l’hotel Catalonia QG du parti de Carles Puigdemont, au siège de Ciudadanos de la Carrer Balmes, au siège du parti d’Ada Colau carrer Marina, à l’hôtel Hilton Diagonal QG de Vox et au siège de la Cup, Carrer Casp.
18h22 : Les premières tendances seront connues à 20h avec deux sondages sortis des urnes. Commencera alors le dépouillement. Les résultats définitifs arriveront vers 22h. Toutes les analyses et décryptages à suivre sur ce direct.
18h21 : La baisse de participation est vertigineuse dans les Iles Baléares avec moins 7 points.
18h17 : La chute de participation est encore plus forte en Catalogne avec une perte de 5 points par rapport à avril.
18h13 : En 4 ans c’est la 4e fois que les electeurs retournent aux urnes pour une élection legislatives. Depuis 2015, l’Espagne n’arrive pas à trouver une majorité claire, les votes s’éparpillant entre la droite, la gauche, le centre, l’extrême-gauche, et depuis avril dernier l’extrême-droite. À 18h, la participation est évaluée à 56 %. C’est 4 points de moins qu’en avril 2019 (60,74 %) et décembre 2015 (58,37 %), mais la participation remonte un peu en comparaison de juin 2016 (51,22 %).
18h10 : Chiffre de participation en forte baisse à 18h moins 4 points par rapport au scrutin précédent. C’est la deuxième fois que l’Espagne vote cette année pour les élections legislatives. En avril les partis politiques n’ont trouvé aucun accord pour dégager une majorité ce qui a conduit le pays vers de nouvelles élections.
18h05 : La police nationale a arrêté à Melilla (enclave espagnole au Maroc) un individu portant un dossier contenant des bulletins de votes pour le parti Coalition pour Melilla (gauche locale) et 200 euros en monnaie marocaine à proximité d’un bureau de vote.
17h56 : L’objectif des indépendantistes catalans ce soir est de dépasser les 50%. Trois listes distinctes se presentent aux legislatives. Les modérés de gauche (ERC) dont le président Oriol Junqueras est condamné à 13 ans de prison pour le référendum du 1er octobre 2017. Pour cette législative, ERC ne réclame plus l’indépendance de la Catalogne, mais uniquement un référendum qui n’a aucune chance de voir le jour et une toute autant hypothétique loi d’amnistie pour les indépendantistes incarcérés. La doctrine Junqueras consiste à élargir la base sociale et sociétale du souverainisme catalan. Traduction: séduire les urbains, les Latinos-Américains et les Européens peu enclins au séparatisme en proposant des mesures visant à améliorer le quotidien des citoyens. La droite de Carles Puigdemont se veut plus musclée. Junts Per Catalunya est devenu le parti de la rue, reprenant pour slogan de campagne les cantiques hurlés pendant les manifestations. Junts Per Catalunya a le plus grand mal à condamner les violences qui éclatent à Barcelone, préférant comme le président Quim Torra accabler la police aussi bien catalane qu’espagnole. Enfin l’extrême-gauche de la Cup, se prèsente pour bloquer le système. Contrairement au système français, en Espagne les électeurs ne votent pas directement pour le futur président du gouvernement mais pour des députés. Les parlementaires, une fois élus votent pour investir le président du gouvernement. Il faudra nouer des alliances. En cas de majorité très relative dans un parlement politiquement morcelé, les députés de la Cup espèrent être assez nombreux pour voter non à tous les candidats et bloquer ainsi le système.
17h51 : Un des grands vainqueurs de la soirée risque d’être l’extrême-droite. Partie civile dans le procès judiciaire des leaders indépendantistes catalans, Vox a obtenu une vitrine qui s’est traduite par l’entrée d’une dizaine de députés régionaux en Andalousie. Grâce à une rapide alliance avec le PP et Ciutadans, une majorité bleu marine soutient le gouvernement andalou. Vox a ensuite réalisé un bon score en avril et envoyé une vingtaine de députés pour la première fois au parlement de la nation. Boosté par les émeutes et l’esprit d’insurrection à Barcelone, Vox voit s’ouvrir un boulevard et pourrait devenir le troisième groupe au Congrès des députés avec 50 élus, devant Podemos et Ciutadans. Pour mettre le point final à la crise catalane, Vox propose la suppression de toutes les institutions catalanes et la fin du statut d’autonomie politique. D’ailleurs le parti propose la même chose dans toutes les régions historiques du pays: Pays Basque, Andalousie, Galice, pour globalement suivre le même schéma jacobin de la France et concentrer les pouvoirs dans la capitale du pays.
17h50 : Le parti des indignés, Podemos est en crise. Après les legislatives d’avril, son chef Pablo Iglesias se voyait ministre en coalition avec les socialistes mais le premier ministre Pedro Sánchez a refusé.Le PSOE n’a rien lâché à Podemos: pas de poste de ministre pour son chef, et aucun espace de pouvoir au sein du gouvernement pour la gauche radicale. Les socialistes savent que Podemos est un parti en voie d’extinction. En mai dernier, le mouvement a perdu toutes ses mairies sortantes, dont le joyau de la couronne: Madrid. Seule Barcelone a été sauvée par une Ada Colau investie pour un second mandat avec les voix de Manuel Valls. Le mouvement s’est coupé en deux suite à un schisme provoqué par Íñigo Errejón et une partie des fondateurs en désaccord avec Pablo Iglesias, jugé comme un dirigeant autoritaire.
17h45 : Le parti anti-independance Ciudadanos est en danger de mort politique ce soir. Le parti est doublement concurrencé par les conservateurs du PP et les radicaux de Vox. En chute libre dans les sondages, il y a un risque que Ciudadanos finisse derrière Podemos, Vox et même les indépendantistes de gauche (ERC), qui ne se présentent qu’en Catalogne, pourraient obtenir un plus grand nombre de suffrages que Rivera dans toute l’Espagne. L’alliance avec Vox pour gouverner les régions de Madrid et l’Andalousie ont donné une image droitière à un parti qui se voulait centriste. En même temps, Manuel Valls soutenu par Ciudadanos permettait l’élection de la radicale de gauche Ada Colau à la mairie de Barcelone, avant que l’ancien Premier ministre ne claque la porte au nez de Rivera. Les grandes entreprises ont demandé à Rivera de faciliter l’investiture de Pedro Sánchez qui était prêt à se convertir en social démocrate modéré au sein d’une coalition centriste. Emmanuel Macron, parrain politique de Ciudadanos, a formulé la même demande. Albert Rivera a opposé une fin de non-recevoir pensant pouvoir devenir le nouveau chef de la droite dure en prenant le relais d’un Partido Popular à bout de souffle. Une opération qui a affaibli le parti, frappé par le départ de nombreux cadres.
17h35 : L’outsider de cette élection est Pablo Casado. Comme les Républicains en France qui se sont droitisés pour ne pas se faire dévorer par le RN, le Partido Popular (PP) en avril a couru uniquement dans le couloir de droite pour ne pas se faire dépasser par les ultras de Vox. Cependant, la campagne d’avril de Pablo Casado a viré au fiasco absolu avec le pire score de l’histoire du parti. Cette fois-ci, Casado apparaît plus modéré et parle autant d’économie que de la situation en Catalogne. Le candidat souhaite ramasser les fruits qui tombent de l’arbre catalan sans avoir à secouer les branches. Les émeutes barcelonaises attirent naturellement l’électeur vers la droite.
17h15 : Un homme de 70 ans a été arrêté par la police avec un pistolet chargé à l’intérieur d’un bureau de vote de Poblenou del Delta (Tarragone – sud de la Catalogne) . La police a placé l’individu en garde à vue pour perturbation d’une élection et port d’arme illégal selon l’agence Europapress.
17h07 : Le Premier ministre socialiste sortant Pedro Sánchez reste le fragile favori des sondages. En avril dernier, pour la première fois depuis la crise économique de 2011, le parti socialiste arrivait en tête d’une élection nationale. Sans majorité Sánchez savait qu’il était un Premier ministre en période d’essai. Le socialiste profite de son passage à la Moncloa pour offrir un visage aimable et moderne: gouvernement avec plus de ministres féminins que masculins, hausse historique du SMIC, exhumation du dictateur Franco pour le retirer de l’espace public. Le thème de la Catalogne oblige le socialiste à funambuler entre la défense de l’unité de l’Espagne sans tomber dans une action excessivement répressive, marque de fabrique de la droite. En fin de campagne, Sanchez a cependant musclé son discours contre Barcelone. Selon les sondages seule une coalition droite/gauche peut aboutir à un gouvernement.
16h55 : 37.000.608 espagnols sont appellès aux urnes pour elirent 350 députés mais aussi 202 sénateurs. Il y a 22.867 bureaux de vote dans tout le pays. En Catalogne il y a 5.615.400 electeurs : 4.201.142 à Barcelona ; 574.861 à Tarragona ; 524.976 à Girona et 314.421 à Lleida.
16h50 : Les espagnols élisent aujourd’hui 350 députés. Les catalans envoient à Madrid 48 députés repartis dans les différentes provinces : 32 à Barcelona; 6 à Girona; 4 à Lleida et 6 à Tarragona.
16h34 : Equinox a analysé et décrypté tous les programmes des candidats. Article a lire en cliquant ici.
16h21 : La commission électorale demande le retrait d’un ruban jaune (symbole en faveur de l’indépendance de la Catalogne) qui est accroché sur un bureau de vote de Sarrià de Ter (Gironès)
16h06 : Une photo qui fait le buzz sur Twitter cette après-midi. Le candidat de la gauche indépendantiste Gabriel Rufian a fait une série de photos tout sourire avec des militants d’extrême-droite dans un bureau de vote. Rufian se retrouve sous une pluie de critiques notamment de l’extrême-gauche indépendantiste « La Cup ».
16h05 : Les premières tendances seront connues à 20h avec deux sondages sorties des urnes. Commencera alors le dépouillement. Les résultats définitifs arriveront vers 22h. Toutes les analyses et décryptages à suivre sur ce direct.
16h00 : Une des images du jour est la tension qui s’est produite autour d’Ines Arrimadas après son vote. La responsable de Ciudadanos, la droite anti-indépendantiste, a été copieusement insultée par un groupe d’une soixantaine de militants.
Los separatistas que me increpan incluso hoy y me quieren echar de Cataluña también se lo hacen a todos los ciudadanos que nos votan y a los valientes que hoy me han dado apoyo con alto riesgo de ser señalados. La convivencia ganará al odio y la esperanza al miedo. Todos a votar! pic.twitter.com/IWRhUyy4V4
— Inés Arrimadas (@InesArrimadas) November 10, 2019
15h53 : La participation (aussi) en baisse en Catalogne à la mi-journée (-2,9 points). Cela peut-il favoriser les indépendantistes qui ont appelé à voter en masse à ces législatives espagnoles? Ils espèrent obtenir 24 sièges sur les 48 députés qu’envoie la Catalogne au parlement national analyse notre journaliste Aurélie Chamerois
15h30 : Manuel Valls au micro d’Equinox Radio.
15h03 : « Pour l’Espagne » s’exclame un des leaders de Vox en votant. L’extrême-droite peut-être une des grand vainqueur de la soirée.
Por España!!#PorEspaña #EspañaSiempre pic.twitter.com/skatPLudKZ
— Javier Ortega Smith (@Ortega_Smith) November 10, 2019
14h45: Les chiffres de participation de la mi-journée sont aussi en baisse en Catalogne, mais dans une moindre mesure: -2,9 points par rapport au scrutin d’avril dernier.
14h30: Les chiffres de participation à la mi-journée sont en baisse de près de 3,6 points par rapport au scrutin d’avril dernier.
12h45 : Inès Arrimada a voté sous quelques cris de « facho » et « vive l’indépendance »
11h55 : Ada Colau, maire de Barcelone a voté dans l’Eixample.
11h36 : Manuel Valls vote ce matin pour la 2e fois de sa vie aux législatives espagnoles. Contrairement à beaucoup d’Espagnols qui n’utilisent pas l’isoloir, il s’y est rendu pour mettre son bulletin dans l’enveloppe, avant de le glisser dans l’urne.
11h32 : Manuel Valls arrive avec son épouse Susana Gallardo pour voter dans son quartier de l’Eixample à Barcelone.
11h30 : Le président indépendantisme Quim Torra a voté dans le bureau électoral présidé par sa fille à Barcelone dans le quartier de Gracia.
11h20 : C’est la quatrième fois en quatre ans, et la seconde fois cette annèe que les espagnols votent pour des legislatives. Les progressistes ont gagné les élections législatives d’avril dernier. Les socialistes sont arrivés en tête et avec l’aide de la gauche radicale de Podemos, il aurait été possible de former un gouvernement. Mais monter une coalition gouvernementale pour la première fois dans l’histoire moderne de l’Espagne n’était pas chose aisée. Centriste par nature, monarchiste dans son ADN, le parti ouvrier socialiste espagnol (PSOE) a refusé de lâcher des pans de pouvoir à la gauche radicale et républicaine de Podemos. De fait, les formations ne se sont pas mises d’accord pour dégager une majorité au parlement espagnol et investir Pedro Sánchez Premier ministre. Comme le prévoit dans ce cas de figure la Constitution espagnole, de nouvelles législatives sont organisées aujourd’hui.
11h09 : De quel parti êtes-vous le plus proche: faites le test Equinox en cliquant ici
11h01 L’ancienne ministre de la Culture, la candidate de Carles Puigdemont, Laura Borras a voté dans le quartier huppé de Sarria. L’indépendantisme présente trois listes aujourd’hui : droite, gauche et extrême-gauche et espère remporter 50% des votes et 24 députés.
10h57 : Après avoir voté, le chef de la droite et candidat à la présidence Pablo Casado a remercié « les forces de police qui permettent que la journée électorale puisse se dérouler avec normalité ».
10h47 : « Je vais voter ne me frappez pas ». Un électeur se moque de la police présente dans tous les bureaux de vote en Catalogne. Photo : Gianluca Battista
10h45 : Le chef de la droite Pablo Casado principal outsider face au premier socialiste Pedro Sanchez vient de voter à Madrid.
10h36 : Le président de la Catalogne Quim Torra a voté dans Gracia à Barcelone.
10h25 : Devant chaque bureau de vote, la Police a également placé des patrouilles.
10h24 : Des fourgons anti-emeutes de la police catalane sont présents près des bureaux de vote (ici dans l’Eixample de Barcelone)
10h20 : Les deux mouvements indépendantistes anonymes Tsunami Democratic à l’origine du blocage de l’aéroport et les CDR responsables des émeutes de ces dernières semaines étaient soupçonnés de vouloir torpiller le vote d’aujourd’hui. Les menaces du gouvernement espagnol avec jusqu’à 3 ans de prison pour obstruction d’un vote; la présence de 12.500 policiers en Catalogne et le bad buzz d’un blocage de la démocratie permettent semble t-il de voter normalement. Hier le Tsunami Democratic a converti au dernier moment sa grande manifestation par un simple concert musical et les émeutiers CDR ont été mis en échec par la police. L’indépendantisme radical fait profil bas et la police surveille le vote.
10h00 : Le plus matinal pour voter, est le premier ministre socialiste Pedro Sanchez qui a déposé son bulletin à Madrid (centro Cultural Volturno de Pozuelo de Alarcón)
09h40 : Manuel Valls votera à 11h30 à Horta. Avant Quim Torra dėposera son bulletin dans l’urne prės de Gracia. Ada Colau å midi dans l’Eixample et Ines Arrimadas à 12h30 à Corts.
09h30 : Une des infos politiques du week-end fut l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la présidence de la Catalogne lors des elections regionales en 2020.
09h15 : Hier soir, des fortes tensions ont eu lieu entre la police et des indėpendantistes radicalisés. Quelques centaines de personnes ont tenté de monter des barricades dans la zone d’Urquinaona et Plaça Catalunya. Des projectiles ont ėtė tirės sur les forces de l’ordre. Avec un nombre impressionnant d’agents, la police a rapidement repris le controle de la zone.
09h00 : Les bureaux de vote ouvrent dans toute la Catalogne, ils fermeront ce soir à 20h. 22.868 bureaux rėpartis dans tout le pays qui abritent 211.000 urnes et 58.000 isoloirs.