Ce matin un important dispositif policier a été déployé dans le centre de Barcelone contre les vendeurs ambulants. 100 agents patrouilleront en permanence à certains endroits touristiques de la ville.
En ce lundi 29 juillet s’est déroulée une vaste opération contre la vente ambulante à Barcelone. Des agents de la Guardia Urbana, des Mossos d’Esquadra et de la police portuaire sont intervenus dans plusieurs points du centre-ville aux alentours de 10h. Leur présence sur les lieux vise à empêcher les vendeurs ambulants d’occuper la voie publique, plus que de les arrêter ou de confisquer leur matériel.
Selon des sources municipales et la police catalane, les patrouilles agissent dans des endroits particulièrement fréquentés par les « top manta »comme le Passeig de Joan de Borbó, la place Pau Vila, el Muelle de Barcelona, la place Catalunya, las Ramblas ou le Passeig de Gràcia. La police municipale a diffusé des images de ce premier jour, sur lesquelles on peut voir les alentours du port vidés de stands ambulants.
Surveillance permanente
Aux alentours de 13h, le maire-adjoint à la sécurité de Barcelone Albert Batlle a expliqué le nouveau dispositif adaopté par la ville. Au total, 100 agents de la Guardia Urbana, des Mossos d’Esquadra et de la police portuaire sont désormais installés tous les jours de 9h30 à 22h. À travers ce plan à long terme, l’objectif est « d’éradiquer » la vente ambulante illégale de la voie publique. Albert Batlle a précisé que le nombre d’agents mobilisés pourrait augmenter ou baisser en fonction de la situation et qu’il veut « convaincre les vendeurs ambulants comme les acheteurs que cette activité n’est pas tolérable. Barcelone est la capitale du commerce de proximité et acheter à un « top manta » cause du tort aux commerces de la ville, en plus d’être illégal ».
La vente ambulante est l’une des priorités du nouvel adjoint en charge de la sécurité de la ville, nommé début juillet. Il s’agit d’un nouveau poste puisque personne n’occupait cette place au cours de ces quatre dernières années. Peu de temps avant sa nomination, les commerçants de la ville avaient tiré la sonnette d’alarme face aux vendeurs ambulants. Dans une lettre adressée à la maire Ada Colau, ils demandaient des mesures urgentes et précisaient que 130 millions d’euros auraient été perdus en 2018 à cause de la vente illégale.