Uber et Cabify lancent une pétition pour rester à Barcelone

Suite à l’annonce du décret du gouvernement catalan d’imposer au moins 15 minutes de délai de réservation aux entreprises de VTC, Uber et Cabify assurent qu’elles quitteront Barcelone si le décret est approuvé la semaine prochaine.

Après cinq jours de grèves et blocages intenses des chauffeurs de taxi barcelonais qui protestaient contre la concurrence jugée déloyale des VTC, le gouvernement catalan a annoncé un nouveau décret obligeant les entreprises de chauffeurs privés à accepter les réservations avec 15 minutes d’avance minimum, délai pouvant être augmenté jusqu’à 60 minutes à la demande de l’Aire Métropolitaine de Barcelone. Le texte prévoit aussi l’interdiction de se garer dans la rue pour attendre une nouvelle réservation et l’obligation de revenir au garage ainsi que la limitation de l’usage de la géolocalisation pour que l’utilisateur ne voit la position du véhicule qu’une fois réservé. Le décret doit être approuvé en début de semaine prochaine.

Mardi dernier, à la sortie de la réunion entre le département catalan du Territoire, le secteur des taxis et les représentants des VTC, ces derniers s’étaient exclamés les taxis ont gagné, avant d’annoncer leur fermeture prochaine à Barcelone, estimant que les nouvelles restrictions mettaient en danger leur viabilité, et donc près de 4000 emplois.

75.000 signatures en cinq heures

Ce jeudi, le président de l’association Unauto VTC en Catalogne Josep Maria Goñi a demandé la démission du ministre catalan du Territoire Damià Calvet. Uber et Cabify ont de leur côté lancé une pétition auprès de leurs utilisateurs pour demander au président de la Generalitat Quim Torra de paralyser le décret.

Disponible sur change.org, elle a déjà recueilli près de 75.000 signatures en six heures.

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