Dimanche dans la nuit, un groupe de 34 personnes a pris d’assault un convoi du métro de la ligne 4 à Barcelone. Trois personnes ont été blessées, dont une femme enceinte.
Hier à 3h48, 34 personnes sont entrées dans un wagon du métro de la ligne 4. Alors que le métro était en service avec des passagers à bord, elles ont actionné le frein d’urgence. Les tagueurs sont descendus au niveau de la station Maragall pour commencer à faire des graffitis. Plusieurs voyageurs ont protesté contre le vandalisme que le groupe était en train de faire. Mais alors que les attaques étaient seulement verbales, les tagueurs s’en sont pris physiquement à trois personnes. L’un d’eux à asperger le visage d’une femme enceinte à l’aide d’une bombe de peinture. Deux autres passagers ont été blessés après avoir reçu des coups au visage.
Après les agressions, les tagueurs ont pris la fuite par les halls des lignes 4 et 5 pour sortir à l’extérieur. L’un des membres du groupe fut arrêté par un agent de sécurité du métro. Il avait sur lui une caméra GoPro pour filmer la scène. La ligne 4 a été interrompue quelques minutes.
Hausse du vandalisme
Les Transports Métropolitains de Barcelone (TMB) ont annoncé qu’ils porteront plainte contre les agresseurs. Les vidéos des caméras de surveillance ont été mises à disposition d’un juge, afin que les tagueurs soient identifiés.
Notícia: TMB presentarà denúncia per l’atac vandàlic a un tren de la L4 de metro amb passatge, de matinada https://t.co/mqKfc4gv2o
— TMB (@TMB_Barcelona) 4 novembre 2018
La TMB informe également que ce type d’action est de plus en plus fréquent dans le métro, et que certains tagueurs n’hésitent pas à faire preuve d’agressivité. En Espagne, les entreprises ferroviaires demandent plus d’actions pour stopper le vandalisme provoqué par les tagueurs. Cet incident relance également la question de la sécurité dans le métro de Barcelone. Un agent de sécurité avait été poignardé fin octobre, pour avoir séparé une bagarre.