Carles Puigdemont et les 4 anciens ministres catalans qui se trouvent à Bruxelles se sont rendus eux-même dans un commissariat dimanche matin à 9h, et ont été placés en garde à vue.
Cet après-midi, un juge belge a étudié la demande d’extradition et fait comparaître les cinq accusés. Le juge a décidé d’appliquer le mandat d’arrêt. mais laisse en liberté l’ancien président et ses anciens ministres. Le retrait du passeport est l’unique mesure coercitive prise par le juge. La procédure d’extradition peut durer jusqu’à 60 jours si Carles Puigdemont décide de faire appel.
Le leader indépendantiste, en Belgique depuis près d’une semaine, a indiqué qu’il était disposé à s’expliquer devant la justice, mais pas la justice espagnole, qu’il estime politisée.
Pendant ce temps-là, la campagne électorale se prépare en Catalogne. Le PdeCAT propose que Carles Puigdemont soit à la tête d’une liste électorale unitaire, tandis que la gauche républicaine d’ERC préfère participer aux élections sous ses propres couleurs, avec Oriol Junqueras en tête de liste.