L’ancien premier ministre français Manuel Valls ne se fait pas que des amis après ses propos anti-indépendance, en premier lieu : sa sœur, Giovanna Valls.
Celle-là, il ne l’avait pas vue venir. Depuis une infatigable tournée médiatique où Manuel Valls n’a cessé de dénoncer le processus indépendantiste, l’ancien premier ministre collectionne les détracteurs. Il faut dire qu’il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Sur la radio espagnole Cadena Ser, il assurait qu’une indépendance catalane signerait la fin de l’Europe.
Au micro de Jean-Jacques Bourdin, Manuel Valls qualifiait l’indépendance de « folie » qui mènerait tout droit vers une guerre. Après une tribune à charge contre l’indépendance de la Catalogne publiée dans le Journal de Dimanche, c’est un tweet qui a mis le feu aux poudres : « Nous devons soutenir la réponse de l’Etat démocratique espagnol » écrit Manuel Valls en français et en catalan. Sa sœur, Giovanna Valls, n’a pas hésité à lui répondre : « Mon Dieu assez! Pour le grand-père Magi ». L’Etat n’est pas démocratique et le 155 non plus. Depuis quand a t-on vu une chose si bestiale que destituer les libertés »
Giovanna Valls a déjà fait parlé d’elle en 2015 après la publication de son livre « Accrochée à la vie » sur son combat personnel, son addiction à l’héroïne. À 20 ans, la jeune femme tombe dans la drogue. S’ensuit ensuite des années sombres : prison, VIH.
Cette ancienne droguée est venue s’installer à Barcelone pour échapper à son addiction. En 2016, devant les caméras de France 2 elle avait accepté de parler de sa relation avec son frère : « Il a toujours pris de mes nouvelles. Appelant ma mère, parfois matin et soir, lorsque je suivais des traitements. Il a toujours été très conscient de ce qu’il se passait et toujours à mes côtés » Sur son compte twitter, la petite soeur de Manuel Valls n’hésite pas à afficher son soutien au major des Mossos d’Esquadra Josep Lluís Trapero, ou encore aux « Jordis », emprisonnés par la police espagnole, avec le hashtag #LibertatJordis. Ce n’est pas la première fois qu’elle se montre virulente sur Twitter. Après la décision du gouvernement espagnol d’appliquer l’article 155, Giovanna Valls avait publié un tweet assassin :