A 3 jours du premier tour d’une présidentielle historique, les partis catalans et espagnols ont confié leur préférences à la rédaction d’Equinox. Passage en revue.
Le centriste Emmanuel Macron est forcément soutenu par le centre libéral Ciutadans. Il est fréquent sur Twitter de voir le leader du parti Albert Rivera échanger des amabilités avec Emmanuel Macron.
Gracias @Albert_Rivera por compartir nuestro proyecto a favor de una Europa reformista.https://t.co/hSIeo3TOjR
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 15 de enero de 2017
Au-delà du même âge, d’une certaine ressemblance physique, les deux hommes disent défendre dans leur pays respectif le projet européen. Coqueluche des médias, éternel favori dans les sondages, Albert Rivera a toujours échoué à arriver en tête dans une élection et obtient à chaque échéance électorale un score en deçà des espérances. Un point commun de plus avec Emmanuel Macron ? Le verdict tombera dimanche soir.
Lire aussi : Ines Arrimadas : « Les indépendantistes ont les mêmes fondamentaux que Le Pen »
Le tout petit parti de droite radicale (seulement 22 conseillers municipaux dans le pays) Vox est venu à Perpignan pour soutenir Marine Le Pen lors de son meeting samedi dernier. Les deux partis disent avoir en commun la défense de l’identité chrétienne de leur pays respectif et la défense de la souveraineté nationale.
🔴 NOTA DE PRENSA | @Santi_ABASCAL mantiene un encuentro con Marine Le Pen 👉 https://t.co/m1cy2jfRWF pic.twitter.com/6m2OThYILQ
— VOX (@vox_es) 17 de abril de 2017
LIRE AUSSI : Ces Français de Barcelone qui votent Marine Le Pen
Malgré avoir défendu le temps d’un week-end le concept d’un référendum indépendantiste en Catalogne, avant de se raviser, François Fillon reste soutenu par le Partido Popular. Le parti est le frère jumeau des Républicains en France et Mariano Rajoy a appliqué le programme sur lequel François Fillon essaie de se faire élire.
Lire aussi : Le programme de François Fillon déjà appliqué par M. Rajoy en Espagne
Sans grande surprise, la gauche radicale de Podemos et son leader Pablo Iglesias soutiennent sans réserve le candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon. D’ailleurs, le leader de Podemos et sa numéro 2 Irene Montero se rendront à Paris vendredi pour assister au meeting de fin de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Gran análisis de la candidatura de Mélenchon « aparca la bandera gauche, alza la bandera pueblo: la Francia insumisa »https://t.co/RehjJNaBKk
— Pablo Iglesias (@Pablo_Iglesias_) 19 de abril de 2017
.@Pablo_Iglesias_ et une délégation de @ahorapodemos seront avec nous vendredi à Paris. #LaForceDuPeuple https://t.co/f72jezS3Tw
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 18 de abril de 2017
A noter que la branche anticapitaliste de Podemos a indiqué dans un communiqué soutenir pour sa part le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste Philippe Poutou, “le seul ouvrier qui se présente aux présidentielles, face à un ensemble d’hommes politiques professionnels”.
La maire de Barcelone Ada Colau et son parti Un País en Comú ont quant à eux confié à Equinox Radio qu’« après le débat télévisé entre les différents candidats, ils souhaitaient une victoire de Jean-Luc Mélenchon ».
Lire aussi : Jean-Luc Mélenchon favorable à un référendum en Catalogne
Contrairement à leurs voisins français, les socialistes catalans restent fidèles à Benoit Hamon. Contacté par Equinox, les socialistes justifient leur choix en expliquant qu’il est logique de soutenir Benoit Hamon car c’est le vainqueur de la primaire officielle du parti.
Et les indépendantistes?
Sur quel candidat les indépendantistes portent-ils leur choix, aucun d’entre eux ne soutenant véritablement le projet séparatiste ? Le parti d’Artur Mas et Carles Puigdemont PDeCAT se prononce pour Emmanuel Macron, sans toutefois étayer ses motivations. Du côté des indépendantistes de gauche ERC, on reste évasif. Le parti incite à « faire barrage à la droite en choisissant un candidat progressiste, européiste et social ». Difficile de savoir si ERC pense à Hamon, Macron ou Mélenchon. Du côté des anti-capitalistes de La Cup, le message est clair : « nous n’avons aucune opinion sur l’élection française. »