Aux USA, Carles Puigdemont compare l’Espagne avec la Turquie d’Erdogan

Le président de la Catalogne, est en déplacement officiel aux Etats-Unis afin d’essayer de trouver des soutiens au projet indépendantiste. Carles Puigdemont en profite pour tacler le gouvernement de Mariano Rajoy qui s’oppose au référendum séparatiste.

Depuis hier, Carles Puigdemont et Raül Romeva, le conseiller aux Affaires étrangères, sont en déplacement aux Etats-Unis jusqu’à vendredi. Le président de la Catalogne donne diverses conférences à l’université d’Harvard, là où est venu son prédécesseur Artur Mas, il y a une quinzaine de jours pour parler aussi de l’indépendance. Mettant l’Espagne et la Turquie qui « autorise l’armée à agir contre son peuple » dans le même panier, Carles Puigdemont n’a pas fait dans la dentelle. Pour justifier sa comparaison plutôt douteuse, il dénonce une régression démocrate en Espagne, qui ne laisse pas d’autre sortie aux Catalans que l’indépendance. Devant 90 élèves, majoritairement des Catalans expatriés, le président décrit l’Espagne comme un pays « arriéré » où l’on traîne devant les tribunaux la présidente du Parlement pour avoir ouvert un débat.

Carles Puigdemont, dans cette conférence ayant pour titre « Catalonia, today and tomorrow » a ajouté que « la lutte des catalans, est un reflet de la bataille pour les droits civiques américains ». Une nouvelle comparaison osée qui renvoie à l’âpre lutte des noirs américains pour obtenir le droit de vote et l’arrêt de la ségrégation. Plus positivement, le président s’est félicité de l’ouverture de commission pour débattre du cas de la Catalogne dans les Parlements de Finlande, Irlande, Estonie, Suisse, Belgique, Danemark et Royaume-Uni.

 

 

 

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