La maire de Barcelone a signé un pré-accord avec le maire d’Athènes, Giorgos Kaminis, pour accueillir 100 réfugiés à Barcelone, qui sont actuellement dans la capitale grecque.
Dans le cadre de la Barcelona Urban Resilience qui se tient du 14 au 18 mars à Barcelone, Ada Colau vient de signer un pré-accord avec le maire d’Athènes, Giorgos Kaminis. Le texte prévoit que Barcelone accueille 100 réfugiés qui sont pour l’instant à Athènes. Un essai qui va être communiqué au président du gouvernement central, Mariano Rajoy. Ada Colau a affirmé lors d’une conférence de presse mercredi 16 mars qu’elle allait « envoyer une lettre personnelle au président ». Elle a expliqué que si elle ne recevait pas de réponse, elle passerait par d’autres moyens.
Ada Colau affirme que la ville est prête à recevoir les 100 réfugiés et que le nombre pourrait même augmenter d’ici quelques temps. Elle a assuré que le gouvernement central « s’était engagé à accueillir 16.000 personnes, mais pour le moment seules 18 sont arrivées (…) Comme nous sommes très en retard nous offrons de l’aide (…) Nous avons juste besoin que l’Etat nous approuve pour commencer. »
Quant au maire d’Athènes, il a expliqué que l’accord « à une valeur symbolique et politique très importante, parce que les Etats se comportent d’une certaine façon alors que les villes sont plus ouvertes ». Il a ajouté que « c’est le moment que les fonds européens aillent directement aux villes ».
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Des multiples actions et collaborations
Ada Colau multiplie les actions pour venir en aide aux réfugiés. En plus de cet essai avec Athènes, la maire de Barcelone a également signé un accord avec les maires de Lesbos (Grèce), Spyros Galinos, et de Lampedusa (Italie), Giusepinna Nicolini mardi 15 mars. Les villes s’engagent à collaborer face à la crise des réfugiés. La capitale catalane prévoit d’apporter une aide technique et logistique.
Des employés de la municipalité se sont déplacés à Lesbos et Lampedusa afin d’offrir sur place l’aide de Barcelone. Cet accord assurera également un échange culturel entre les villes. Ada Colau a expliqué que cet accord est un « début pour renforcer les voix des villes qui souhaitent que la Méditerranée soit un espace commun de culture, d’art, de sciences et de rencontre, alors qu’elle risque de se transformer en un énorme cimetière ». Pour montrer son soutien aux refugiés, la mairie de Barcelone – située plaza Sant Jaume – arbore désormais une banderole sur laquelle il est écrit Refugees welcome.